Hunger Games, nouveau phénomène de la littérature "jeunesse" ou adolescente, nouveau Harry Potter ou Twilight ? Je me suis plongé dans cette trilogie, sachant que son adaptation était prochainement au cinéma.
Bienvenue dans l'univers impitoyable de Suzanne Collins, un futur violent et pessimiste avec une réflexion assez unique pour le coeur de cible des lecteurs (à partir de 12 ans).
Un jeu imposé, 24 candidats. Seul le gagnant survivra !
Les Hunger Games ont commencé. Le vainqueur deviendra riche et célèbre. Les autres mourront ...
Dans les cendres de ce que qui était autrefois l'Amérique du Nord, les Hunger Games annuels sont sur le point de commencer. Katniss Everdeen, 16 ans, n'a qu'une chance infime de déjouer la fatalité de son destin (factum). Comme la majeure partie du peuple de Panem, la jeune fille vit dans le District 12 (le plus éloigné et le plus pauvre) l'un des des douze districts gouvernés par le Capitol.
Tous les ans, le jour de la Moisson, chaque district doit "choisir" un garçon et une fille pour le représenter lors d'une compétition mortelle ultra médiatique. Les Hunger Games divertissement sanglant est sordide est le moyen pour cette dictature de maintenir sont pour pouvoir sur le peuple de Panem. Evènement médiatique de l'année pour les plus privilégiés et mince espoir pour la population affamée et soumise.Lorsque que sa petite soeur est sélectionnée pour les 74 éme jeux, sans hésiter, Katniss se porte volontaire pour prendre sa place. Par ce geste et d'autres "manoeuvres", elle se trouve propulser en tant que candidate favorite des jeux où elle fera tout pour survivre !
La quatrième de couverture en dis trop ou pas assez ... Roman d'anticipation ou/et dystopie, je n'arrive pas à classer ce roman. Nous suivons le point de vu interne de l’héroïne qui se retrouve au coeur d'enjeux qui la dépassent. L'intrigue est bien menée et haletante, il est difficile de s'arrêter au milieu ou à la fin d'un chapitre.
A la fin de ce livre nous pouvons arrêter notre lecture, la fin est ouverte, ou peux continuer ou non sur le tome suivant mais judicieusement, l'éditeur a mis le premier chapitre du tome 2 à la fin.
Voici le premier chapitre pour vous donnez une idée ICI
/!\ Attention risques de Spoilers /!\
Katniss vit de sa réussite triomphante cependant elle est devenue sans le vouloir l'icône (le geai moqueur) de toute la population de Panem ainsi que des rebelles. le Capitole exerce une pression constante sur elle, lui rappelant à chaque fois que si elle renforce cette image, sa famille et ses amis seront tués. Elle essaye de faire ce qu'elle peut pour éviter ça, en renvoyant une image d'une jeune fille innocente et sous le joug du gouvernement même si elle a toujours ce coté rebelle.
Ce tome fait la liaison, un peu moins de surprise, un peu en dessous comme souvent avec "le deux, le retour", peur du on prend les mêmes et on recommence. On attend avec "impatience" le retour dans l'arène des jeux, pas de répit pour les héros. Donne un avant-goût et une ouverture sur le troisième et dernier tome.
Un tome bien plus sombre, complexe, mature que les précédents. Ce dernier tome a une ambiance lourde et pesante, on change vraiment de registre comme de district. Ce n'est plus un jeu, c'est la guerre !
On soumet Katniss à devenir l'image de la révolte (propagande médiatique), le geai moqueur qui donne de l'espoir à la population. Elle doit pour cela mettre de côté ses questions, ses doutes, sa détresse. C'est bien trop dur pour elle !
(J'ai trouvé ce tome assez inégale et en dents de scie ...)
L'épilogue qui clôt cette trilogie est bien amer, c'est rare pour que ça soit souligné. Est ce que j'aurais préféré un happy end, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ? Non, car ce n'est pas la logique d'Hunger Games.
/!\Fin des spoilers/!\
Le style est fluide et simple, peut-être un peu pauvre, j'avoue avoir été surprise sur quelques points ! Ca se lit très facilement et rapidement. L'émotion est très présente, très carpe diem car on sait que la mort peut arriver à n'importe quel moment. Les descriptions laissent vraiment place à l'imagination (comme dans Harry Potter) les personnages sont croqués en quelques traits physique ou de caractères de même que pour les lieux.
L'histoire n'est pas unique en son genre ou révolutionnaire, j'ai vu beaucoup de similitudes ou d'inspirations qui me sont venus au fil de ma lecture. En premier en gros et en rouge, Battle Royale, pour les ados qui s’entre-tuent pour un jeu de télé-réalité pour une politique de dictature de la peur dans un japon post moderne. Puis Running Man de Stephen King, la chasse à l'homme, cette médiatisation, cette tension. Il y deux autre références qui d'après ce que j'ai pu voir n'ont été cités, Ravage de Barjavel et la série de jeux vidéos Fallout d'une certaine manière (pour la survie et la partie post-apocalyptique).
Je suis contente d'avoir dépassé mes à priori sur cette trilogie, j'ai aimé sur l'ensemble. Pas adoré et "je voue un culte pour ce livre" ou détesté au point de clamer "c'est rien qu'un plagiat, au bûcher !", j'ai passé un bon moment. J'en garde une bonne impression globale et positive.
Je mettrais un bémol sur le "à partir de 12 ans", je veux bien que Hunger Games soit considéré comme de la littérature jeunesse mais il y a quelques passages violents qui peuvent choquer et /ou heurter la sensibilité et le dernier tome est beaucoup plus mature.
Hunger Games de Suzanne Collins aux Editions Pocket Jeunesse, 17,90€ le tome
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